Ðåôåðàòû. La drogue

Insuffisamment irrigués, les tissus s'appauvrissent et, par conséquent, se

nécrosent. C'est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions

perforantes chez les usagers réguliers.

La cocaïne provoque des troubles du rythme cardiaque. Ils peuvent être à

l'origine d'accidents cardiaques, notamment chez des personnes fragiles et

/ ou qui consomment de fortes quantités de tabac. D'autant que la

consommation de tabac, comme celle de l'alcool, est souvent augmentée lors

des prises de cocaïne.

Chez les personnes les plus fragiles, l'usage de cocaïne peut provoquer des

troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur, des délires

paranoïdes (notamment au bruit) ou des attaques de panique. En accroissant

l'activité psychique, la cocaïne provoque des insomnies, des amnésies et

des phases d'excitation.

Par ailleurs, les pailles utilisées pour " sniffer " peuvent transmettre

les virus des hépatites A,B et C si elles sont partagées par plusieurs

usagers.

Cocaïne et dépendance

Excitant puissant, la cocaïne provoque une dépendance psychique importante.

Une fois commencée, il est difficile d'arrêter une consommation aiguë de

cocaïne, tant la nécessité d'en reprendre est importante. D'autant qu'au

contraire de l'héroïne ou du cannabis, il n'y a pas d'apaisement possible

avec la consommation d'une autre substance.

Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions. Cette

sensation de " toute-puissance " entraînée par la cocaïne en fait un

produit qui risque d'engendrer des passages à l'acte.

La cocaïne est un produit illicite.

Originaire des Andes, le cocaïer est un arbrisseau cultivé en Amérique du

Sud, en Indonésie et dans l'Est africain. Dans les pays andins, les

feuilles de coca sont consommées sous forme d'une chique que l'on mastque

pendant quelques heures. La muqueuse buccale, puis l'?sophage et l'estomac

sont anesthésiés : l'usager ne ressent alors plus la faim. Certains ont vu

également dans cet usage une manière de se protéger du froid des altitudes.

Dans les sociétés précolombiennes, la coca servait de plante médicinale, de

drogue stimulante, d'objet rituel et de taxe d'imposition. Au début du 16è

siècle, les conquérants espagnols donnèrent ce stimulant aux indigènes

qu'ils exploitaient dans les mines et qui leur permettait de mieux

supporter leurs dures conditions de travail.

En 1865, un chimiste autrichien élucide la formule brute de la cocaïne ;

dix ans plus tard, des dérivés de la cocaïne sont utilisés pour les

anesthésies locales. Dès 1880 aux Etats-Unis, la cocaïne devient populaire.

Elle est administrée comme tonique et comme désintoxiquant de l'alcool,

l'opium et la morphine.

Depuis les années 30, la consommation de cocaïne s'est progressivement

répandue notamment sous l'impulsion des cartels sud-américains qui

cherchent à écouler une production importante.

Consommation : les chiffres d'une réalité française

. Près de 2% des adultes de 18 à 44 ans (environ 450 000 personnes)

déclarent avoir consommé au moins une fois dans leur vie de la

cocaïne. Cependant, il est vraisemblable que les consommations de

drogues illicites, et tout particulièrement celles de substances comme

la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy, ne soient pas toujours déclarées

dans les enquêtes en population générale.

entre 0,8 et 1,9% des jeunes de 15 à 19 ans (soit entre 32 000 et 74 000

personnes) déclarent consommer de la cocaïne au moins une fois dans

l'année.

La cocaïne apparaît comme produit à l'origine de la prise en charge dans

13% des recours aux structures de soins en 1997, le plus souvent comme

produit associé. L'âge moyen des usagers de cocaïne pris en charge dans les

établissements sanitaires et sociaux était de 29 ans en 1997.

Neuf cas de décès par surdose liés à l'usage de cocaïne ont été recensés

par les services de police en 1998.

3 180 personnes ont été interpellées pour usage ou usage-revente de cocaïne

en 1998, ce qui représente 3,7% de l'ensemble des interpellations pour

usage de stupéfiants. Le nombre de ces interpellations est en augmentation.

Les usagers de cocaïne interpellés avaient en moyenne 29 ans.

Près de 1 000 personnes ont été interpellées en 1998 pour trafic de

cocaïne.

Tendance statistique : la consommation de cocaïne est en augmentation. Elle

n'est plus limitée à certains milieux aisés dans lesquels elle paraissait

cantonnée.

| |

|CRACK |

|Un dérivé de la cocaïne : le crack |

|Le crack est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et |

|d'ammoniaque qui se présente sous la forme de petits cailloux. L'usager |

|en inhale la fumée après les avoir chauffés. (Cette opération provoque |

|des craquements, ce qui lui a donné son nom.) |

|Le mode de consommation du crack provoque des effets plus intenses que |

|ceux de la cocaïne : le produit arrive plus rapidement au cerveau, mais |

|la durée de son effet est plus brève. |

L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner

des comportements violents, des épisodes paranoïdes ou encore des états

suicidaires. Parmi les conséquences physiques de l'usage régulier de crack,

on peut noter un effet rapide sur le cerveau, de graves altérations des

voies respiratoires ainsi que des arrêts cardiaques ou respiratoires

pouvant provoquer la mort. La consommation régulière de crack entraîne

rapidement une forte dépendance physique et psychique. Les usagers, même

après avoir cessé d'en consommer, restent souvent soumis à des altérations

de l'humeur et connaissent pendant plusieurs mois une certaine dépendance

et des épisodes de rechute éventuels.

L'Héroïne

Tout savoir sur une substance dont le nom fait déjà peur. Pourquoi ?

L'héroïne qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

| |

| |

|L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les |

|opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) |

|recueilli sur une plante, le pavot. L'héroïne se présente sous la forme |

|d'une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, |

|après dilution et un chauffage du produit. (Les pratiques d'injection |

|semblent en baisse.) L'héroïne est aussi sniffée et fumée. |

L'injection entraîne des risques d’infection (notamment par les virus du

sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un matériel d'injection

stérile et à usage unique. Depuis la mise en vente libre des seringues en

1987 et des kits de prévention, la contamination par le VIH a baissé de

manière très significative. Diverses études montrent que les partages de

seringues et les nouvelles contaminations VIH ont fortement diminué chez

les usagers de drogues par voie intraveineuse.

En effet, en 1995, les toxicomanes représentaient le deuxième groupe le

plus touché avec 23,7 % des cas de sida cumulés. On constate une diminution

importante dès 1996. Malgré ces progrès, aujourd'hui plus d'un usager de

drogue par voie intraveineuse cinq demeure infecté par le VIH. Le nombre de

personnes contaminées par le virus de l'hépatite C reste important

puisqu'il représente 60 à 80 % des usagers de drogue par voie

intraveineuse.

Effets et dangers de l'héroïne

L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase. Elle agit comme

anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés

peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance, un besoin d'oubli.

L'effet immédiat de l'héroïne est de type " orgasmique ". C'est le " flash

". Il est suivi d'une sensation d'euphorie puis de somnolence, accompagnée

parfois de nausées, de vertiges, et d'un ralentissement du rythme

cardiaque.

En cas d'usage répété, le plaisir intense des premières consommations ne

dure en général que quelques semaines. Cette phase peut être suivie d'un

besoin d'augmenter la quantité du produit et la fréquence des prises. La

place accordée à cette consommation est telle qu'elle modifie la vie

quotidienne de l'usager. Des troubles divers apparaissent dont l'anorexie

et l'insomnie. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des

cas. L'héroïnomane oscille entre des phases " euphoriques " (lorsqu'il est

sous l'effet de l'héroïne) et des phases de manque où il apparaît anxieux,

agité.

La dépendance à l'héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle

enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers.

L'héroïne est un produit illicite.

Soins et traitements de substitution

A défaut de pouvoir parvenir à l'abstinence, l'héroïnomane peut bénéficier

de soins(sevrage, suivi psycho-social) et d'un traitement de substitution.

Celui-ci a pour objectif de stabiliser la dépendance de manière médicale et

légale. Ces traitements à la Méthadone ou au Subutex sont administrés par

voie buccale. Ils sont prescrits soit dans les centres de soins spécialisés

aux toxicomanes, soit en médecine de ville.

Le bilan des programmes de substitution montre une amélioration notable de

l'état de santé des personnes ainsi que de leur stabilisation sociale et de

leur insertion professionnelle. Parallèlement, entre 1994 et 1998, le

nombre de surdoses mortelles a fortement diminué, passant de 564 à 143,

dont 92 à l'héroïne (les autres décès étant liés aux polyconsommations).

En 1888, un chimiste allemand préconise d'employer l'héroïne synthétisée

pour soigner la tuberculose. Médication " héroïque ", elle est considérée

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6



2012 © Âñå ïðàâà çàùèùåíû
Ïðè èñïîëüçîâàíèè ìàòåðèàëîâ àêòèâíàÿ ññûëêà íà èñòî÷íèê îáÿçàòåëüíà.